Réhabilitation de la route Lomé-Kpalimé : éviter un autre ‘’Lomé-Vogan’’

La ministre des transports et des infrastructures, Zouréhatou Kassah-Traoré et son collègue de l’économie et des finances, Sani Yayi, ont lancé mercredi, les travaux de réhabilitation de la route Lomé-Kpalimé. C’est la société EBOMAF qui est chargée de la réalisation de cet ouvrage de 114 kilomètres. Le travail consistera à en l’aménagement d’une chaussée en 2×3 voies du tronçon Todman-Zanguéra (15 km), l’aménagement en 2×2 du tronçon Zanguéra-Noepé (8 km), et d’une chaussée de 2 voies entre Noépé et Kpalimé (91 km).
Pourra-t-elle aller au bout de sa mission ? Cette route subira-t-elle le même sort que celle de Lomé-Vogan ?
S’il est vrai que l’entreprise (CECO BTP) qui était chargée du bitumage de la route Lomé-Vogan est bien différente d’EBOMAF, il y a des raisons de s’inquiéter.
En effet, au Togo, l’impunité est la chose la mieux partagée dans le secteur des Bâtiments et travaux publics. Plusieurs structures de BTP, n’ont pas pu honorer leur engagement. Et pourtant aucune d’entre elles n’a été inquiétée.
La preuve, la bagatelle de 26 milliards de FCFA de la construction de cette route Lomé-Vogan s’est volatilisée sans que la route ne soit livrée dans le délai par CECO. Plus grave, cette entreprise a totalement abandonné la route.
Le ministre des transports, Nisao Gnofam et son collègue de l’économie et des finances, Adji Ayassor de l’époque, n’ont pas pu justifier aux Togolais, la trace de ces fonds. Ils seraient accusés d’avoir pris d’ailleurs une retro-commission de 10 milliards sur ce contrat.
Bien qu’aujourd’hui, la route Lomé-Vogan soit presque achevée, il n’en demeure pas moins vrai que cette opacité est un scandale financier de trop au Togo.
L’entreprise EBOMAF qui exécutera les travaux de réhabilitation de la voix Lomé-Kpalimé d’un coût total de 214 milliards de FCFA est bien connue au Togo et dans la sous-région ouest-africaine. Au Togo, elle a déjà construit et réhabilité plusieurs routes mais le service après-vente de cette entreprise laisse à désirer. Plusieurs personnes se plaignent déjà de l’état des routes construites par EBOMAF dans la capitale et dans les quartiers périphériques.
Au nord du pays, l’entreprise peine à achever ses chantiers, laissant la route nationale N°1 impraticable à certains endroits.
Trente-six (36) mois, c’est la durée nécessaire pour la réalisation de ces travaux de réhabilitation de cette route très empruntée par les populations et les touristes étrangers.
Nous osons croire que cette entreprise livrera, dans les délais requis, les travaux et que cette route ne subira pas le même sort que le tronçon Lomé –Vogan.
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C’est inévitable avec ce monsieur
Il n’a jamais terminé un chantier au Togo
C’est un prédateur fiafé
Merci
Demandez lui ou en est il avec les routes Kanté -tandjoare Dapaong Borgou ou Borgou mandouri
Ou encore mandouri frontière Benin
Il s’est complément de engagé et voilà il passe à autre chose