Politique

Affaire Djimon Oré : solidarité de l’opposition

L’ancien ministre de la communication, Djimon Oré est depuis quelques jours en détention au Service Centrale de Recherches et d’investigations Criminelles (SCRIC). Il est reproché au Président du Front des Patriotes pour la Démocratie, ‘’outrage envers les représentants de l’autorité publique’’.

Dans une interview accordée à une radio locale dans le cadre de la commémoration du 61ème indépendance du Togo, l’ex collaborateur de Faure Gnassingbé s’est lâché en ces propos.

« Le bilan en termes de sang versé, en termes de compatriotes assassinés par la France-Afrique à travers le régime barbare, le régime de l’oligarchie militaro-clanique des Gnassingbé dépasse de loin ceux qui sont tombés au Rwanda et on parle de génocide rwandais. C’est ça le bilan de l’indépendance du Togo de 1963 à nos jours. » a-t-il martelé.

Une sortie médiatique qu’aurait mal appréciée le pouvoir en place. Même si à ce jour, aucune information officielle n’a filtrée par rapport aux raisons de sa détention, l’Alliance Nationale pour le Changement de Jean-Pierre Fabre, trouve qu’il n’a fait qu’exprimer « librement conformément à la Constitution togolaise qui garantit à tous, la liberté d’opinion et d’expression. »

Le parti orange la demande la libération immédiate de Djimon Oré. Une belle solidarité de la part des opposants Togolais.

Rappelons que d’autres opposants ont également demandé la libération de l’ancien député.

Aubin Koutele

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