Éducation : une grève annoncée cette semaine

Vers une fin d’année mouvementée dans le secteur éducatif togolais ? La Fédération des Syndicats de l’Éducation Nationale appelle ses membres à une cessation de toute activité pédagogique les 3 et 4 novembre prochains.
Ce regroupement de syndicats justifie cette décision par l’absence de satisfaction de la promesse non tenue du gouvernement concernant la gratification exceptionnelle. Les revendications des enseignants sont relatives à la jouissance de la gratification exceptionnelle promise par les autorités depuis la fin de l’année scolaire 2020-2021 et renouvelée dès cette rentrée pour mettre les enseignants en confiance.
« Le courrier de mécontentement de la FESEN Ref. 0051/BFN/2021 du 07 octobre adressé au Ministre de la Fonction Publique, du Travail et du Dialogue Social, président du comité de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre du protocole d’accord relatif au secteur de l’éducation nationale et Ministre des Enseignements Primaire, Secondaire, Technique et de l’Artisanat a fixé le 29 octobre 2021 comme date butoir pour la satisfaction de nos revendications relatives à la jouissance de la gratification exceptionnelle. N’ayant pas eu satisfaction, la FESEN vous appelle à une cessation de toute activité pédagogique les 3 et 4 novembre 2021 sur toute l’étendue du territoire national » peut-on lire dans le communiqué.
Du côté du gouvernement, l’on estime officieusement que cette question de gratification sera réglée avec la révision prochaine du statut général de la fonction publique. Et pourtant, le gouvernement avait annoncé en Conseil des ministres en début septembre, tirer les conclusions de l’année académique écoulée et prendre des dispositions pour une rentrée apaisée. Mais à ce jour rien n’est fait.
Avec la pandémie mondiale de la Covid-19, les conditions de travail des enseignants et des élèves/écoliers n’est pas du tout enviable.
Cet appel à la grève, sera-t-il vraiment suivi par les enseignants ? Wait and see !