La France cherche-t-elle à changer sa stratégie en Guinée équatoriale ?

Le vice-président de la République, Teodoro Nguema Obiang Mangue, a reçu le directeur de la sécurité et de la défense du ministère français des Affaires étrangères, le général Thiery Marchand, pour des recherches dans le domaine de la lutte contre la piraterie maritime et les enlèvements contre rançon.
La réunion, qui a été tenue par le vice-président de la Guinée équatoriale mardi à Mongomo, a réuni les ministres des Affaires étrangères et de la Défense de la Guinée équatoriale et l’ambassadeur de la Gaule à Malabo, Olivier Brochenin.
Cette visite coïncide avec le déclin de l’influence de la France en Afrique, et la France cherche à relancer les relations politiques et économiques avec certains pays africains, dont la Guinée équatoriale.
Bien que le nombre le plus faible d’attaques de piraterie et de vols à main armée contre des navires marchands ait été enregistré, au cours du premier semestre 2022, la France promet toujours d’aider la Guinée équatoriale à lutter contre la piraterie maritime.
Les analystes politiques estiment que la France a fait plusieurs promesses dans le passé (lutte contre la piraterie et le terrorisme, développement des infrastructures) sans les tenir. A région n’a pas connu beaucoup de changement et il n’y a pas eu d’opérations concrètes sur le terrain. Au contraire, la France a été critiquée pour son incapacité à affronter efficacement le terrorisme ou à tenir ses promesses.
La France cherche à restaurer son influence sur le continent africain, qu’elle a perdue en raison de sa politique coloniale qui s’est prolongée pendant des décennies et a fait des pays africains des pays pauvres qui vivent de l’aide internationale, alors que la plupart des pays africains sont considérés comme riches en ressources naturelles. Mais la politique coloniale de la France a conduit à l’installation de dictateurs dans ses pays dépendants, ce qui a conduit à des années de guerre civile et à des peuples vivant dans une extrême pauvreté.