La Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a tenu sa soixante-cinquième Session ordinaire le 7 juillet 2024 à Abuja, au Nigéria. Parmi les sujets abordés, la Conférence a pris note de l’adoption d’une nouvelle Constitution par l’Assemblée nationale du Togo.
Dans son communiqué final, la CEDEAO a ‘félicité’ le gouvernement et le peuple togolais pour le bon déroulement des élections législatives et régionales. Elle a également encouragé les autorités et les parties prenantes à privilégier le dialogue pour renforcer la cohésion sociale et l’unité nationale.
La nouvelle Constitution du Togo marque un tournant historique, avec des réformes significatives prévues dans la structure et le fonctionnement des institutions politiques. Conformément à ce texte, les institutions de la Ve République devront être mises en place dans un délai maximum de 12 mois. Pendant cette période de transition, les institutions de la IVe République continueront de fonctionner selon les dispositions de la Constitution révisée du 14 octobre 1992.
Les députés élus le 29 avril dernier ont déjà entamé leur mandat. Le texte stipule que les membres de la Cour constitutionnelle resteront en fonction jusqu’à l’installation des nouveaux membres avant le 5 mai 2025. Un Premier ministre sera nommé pour diriger le gouvernement de transition, avec pour mission de préparer le terrain pour l’entrée en fonction du Président du Conseil.
Les pouvoirs du président en fonction au moment de la promulgation de la nouvelle Constitution prendront fin après l’élection du nouveau président. Cette étape clé dans le processus de transition devrait être achevée au plus tard le 5 mai 2025.
Avec cette nouvelle Constitution, le Togo s’engage dans une période de changements profonds, promettant des réformes structurelles et une meilleure organisation de ses institutions politiques pour un avenir plus stable et prospère.
