Le Burkina Faso sur le front de la lutte contre les médicaments illicites

Le trafic de médicaments n’aura pas de terrain fertile au Burkina Faso. En prenant activement part à l’opération mondiale PANGEA, coordonnée par INTERPOL avec la participation de près de 90 pays, les autorités burkinabè ont saisi plus de 816 000 comprimés illégalement introduits dans le pays.
La cargaison interceptée, constituée notamment d’anti-inflammatoires et d’antalgiques, visait à alimenter un marché parallèle aux conséquences sanitaires potentiellement désastreuses. Non conformes aux normes, ces produits représentent un danger réel pour les citoyens.
Cette intervention, fruit d’une synergie entre la police nationale, la douane et l’agence nationale de régulation pharmaceutique, illustre l’efficacité d’une action coordonnée au service de la santé publique.
Sur le plan mondial, PANGEA a permis des centaines d’arrestations et la fermeture de milliers de plateformes illégales. Un résultat salué par le Directeur Général de la Police Nationale, qui appelle à une vigilance accrue et à une collaboration internationale renforcée pour enrayer ce fléau.
L’État burkinabè réaffirme ainsi sa volonté ferme de protéger sa population et de s’impliquer activement dans la sécurisation de la chaîne pharmaceutique. La lutte continue, mais cette victoire marque une étape décisive dans la défense de la santé publique.