La ‘France insoumise’ réclame des sanctions contre le régime Togolais

Le Togo continue d’être au cœur de vives préoccupations sur la scène internationale. Après les récentes manifestations violemment réprimées entre le 26 et le 28 juin, causant la mort d’au moins sept personnes et des dizaines de blessés, la réaction d’une figure majeure de la gauche française, Jean-Luc Mélenchon, n’a pas tardé à secouer l’opinion.
Sur son compte X, le leader de La France Insoumise (LFI) a exprimé un soutien appuyé au peuple togolais, dans une formule qui claque comme un avertissement : « Solidarité avec le peuple togolais qui veut la démocratie, la liberté et la fin de la dictature. Angoisse dans ces heures cruciales. »
Mais le soutien de Mélenchon ne s’arrête pas à un simple message. Le groupe parlementaire de LFI a emboîté le pas en appelant l’État français à revoir sans ambiguïté sa relation avec le pouvoir de Lomé.
« La France doit se désolidariser clairement de cette répression féroce, notamment en suspendant sa coopération militaire et sécuritaire avec le régime togolais », recommande-t-il dans un communiqué diffusé le 1ᵉʳ juillet.
Ces prises de position tranchées interviennent alors que les réseaux sociaux regorgent de vidéos montrant des scènes de brutalité policière, d’arrestations arbitraires et d’intrusions dans des habitations. Un climat de peur qui alarme de plus en plus les défenseurs des droits humains.
À l’échelle diplomatique, peu de voix osent encore s’élever aussi frontalement contre le régime en place. Le coup de poing rhétorique de Mélenchon, parlant explicitement de « dictature », constitue ainsi un signal fort et inhabituel dans le langage politique occidental.
Alors que Faure Gnassingbé est à la tête du pays depuis près de 20 ans, ce regain de tension relance les interrogations sur l’avenir démocratique du Togo. La gauche française appelle désormais à des mesures concrètes.
Le silence n’est plus une option selon eux.