Un mort, plusieurs blessés et des arrestations, c’est le bilan de la manifestation organisée ce 13 avril 2019 par le Parti National Panafricain (PNP). Manifestant pour réclamer les réformes constitutionnelles et institutionnelles, l’effectivité du droit de vote de la diaspora, les militants de ce parti ont été confrontés à un impressionnant dispositif militaire dans plusieurs localités du pays.
Dix villes au départ, le ministre de l’administration territoriale de la décentralisation et des collectivités locales a reduit le nombre de villes à trois (Lomé, Sokode et Affagnan) sous prétexte que le Togo ne dispose pas assez d’éléments pour assurer la sécurité des marcheurs.
En confinant les marches dans ces trois localités, le ministre a également procédé au changement d’itinraires. Pour le ministre, les riverains des itinéraires choisis par le PNP se plaignent des dégâts qui suivent ces manifestations. Ce qui n’a pas été du goût de certains manifestants qui ont fait face aux forces de l’ordre et militaire.
À Agoe, des échauffourées entre manifestants et forces de l’ordre ont fait plusieurs blessés avec un lot de personnes arrêtées.
A Bafilo, dans la partie septentrionale du pays, on déplore malheureusement un mort à la suite d’un bras de fer entre manifestants et forces armées.
Dans plusieurs autres localités, on signale également des blessés et des arrestations.
Nous y reviendrons
