
Plusieurs associations et mouvements de la société civile ont saisi par une lettre ouverte, le ministre de la communication, des médias, porte-parole du gouvernement. L’objectif de cette interpellation est de mettre fin «aux multiples dérives policières et autoritaires de la HAAC »
Dans la correspondance adressée au professeur Ayewouadan Akodah, les organisations de la société civile convient le ministre à prendre des mesures idoines pour protéger la liberté de la presse en mettant un trait sur les mésaventures auxquelles la presse fait face ces derniers moments.
« Si vous tenez à la démocratie, protégez la liberté de presse en mettant un terme aux multiples dérives policières et autoritaires de la HAAC », peut-on lire dans la note.
Onze au total, ces organisations s’indignent et dénoncent les décisions que prend la Haute Autorité de l’Audio-visuel et de la Communication (HAAC) contre les médias.
Elles déplorent à ce effet, le retrait du récépissé de la parution du journal L’Indépendant Express, l’arrestation temporaire de trois reporters alors qu’ils exerçaient leur métier, la suspension temporaire du journal L’Alternative pour quatre mois entre autres…
« Cette liste de journaux et de journalistes de la presse privée qui font l’objet de tribulations et de sanctions policières, disciplinaires et judiciaires, est fort révélatrice d’une situation très préoccupante et assombrit l’univers des libertés d’expression et de presse au Togo » soulignent-elles.
Tout en dénonçant la situation à laquelle la presse privée fait face, les signataires estiment que « la démocratie solide encourage donc la liberté de la presse, une presse qui infirme le public, permet à diverses voix de se faire entendre et responsabilise les dirigeants »
Pour finir, ces associations exhortent le ministre à mettre de l’ordre dans les prérogatives de la HAAC qui devrait en principe garantir et assurer la liberté et la protection de la presse.




