Réajustement des tarifs aux péages : le FCTD réagit

Les réactions fusent de partout au lendemain de la décision du gouvernement de réajuster les tarifs au niveau des péages. La dernière en date est celle du Front Citoyen Togo Debout (FCTD). Cette organisation de défense des droits humains invite l’autorité, à revenir sur sa décision.
L’autorité dans son relevé, dit avoir procédé à ces réajustements pour répondre aux enjeux d’entretien et de modernisation du réseau routier national. Mais Togo Debout ne comprends pas cette décision du gouvernement. Pour le professeur David Dosseh et ses pairs, point de prendre cette décision en cette période sanitaire où l’économie togolaise est en berne.
« Au Togo, on a le sentiment que les populations remplissent le panier par le haut au prix d’efforts inlassables, tandis-que des profiteurs, siphonnent le panier par le bas », note le FCTD.
Également, le front révèle que les indices montrent clairement que l’équité et la justice sont en faillites au Togo et que le système mis en place l’avantage qu’une minorité tandis-que la grande masse populaire est délaissée. À cet effet, le FCTD appelle le gouvernement à être un promoteur de paix civile et non un instigateur de la discorde.
🔴 #Communiqué relatif à l’augmentation des frais de péage. Au #Togo on a le sentiment que les populations remplissent le panier par le haut au prix d’efforts inlassables, tandis que des profiteurs (minorité décriée par @FEGnassingbe lui-même),siphonnent le panier par le bas. pic.twitter.com/93Cny98W0G
— FrontC_TogoDebout (@FrontC_TGDebout) March 22, 2021
« Le FCTD tient à dire au gouvernement que s’il veut être véritablement artisan de la paix civile, il doit revoir sa décision d’augmentation des taxes et libérer immédiatement ceux qui ont été arrêtés pour avoir exprimé leur ras le bol, car le cumul des frustrations, est jamais signe de cohésion sociale. Et si le gouverner c’est tenir côté des aspirations du peuple, il est temps de ne plus nourrir les rancœurs qui durent depuis des années », précise le FCTD.




