Le Togo fait face à une crise sanitaire majeure après la détection de trois foyers de grippe aviaire H5N1 hautement pathogène. L’information a été rendue publique par un arrêté du ministre des Ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance, signé le 20 mars 2025.
Les préfectures de Sotouboua, Vo et Tchaoudjo directement touchées par cette grippe.
L’exploitation moderne « Ets SOPURE » à Adjengré dans la préfecture de Sotouboua, appartenant à M. BIKASSAM Loneteing, comptait 2 928 poules. À Anyron Kopé dans la préfecture de Vo, l’élevage semi-moderne de M. WOBENEKOU Komlan Zacharie hébergeait 3 439 poules pondeuses. À Kouloundé, dans la préfecture de Tchaoudjo, l’élevage traditionnel de M. SENI-WOROGO Abdouraïm comptait 185 poulets de chair et poules locales. Tous ces élevages ont été décimés par le virus
Face à la gravité de la situation, le gouvernement a pris des mesures drastiques pour enrayer la propagation du virus. L’abattage systématique des volailles infectées a été ordonné, suivi d’une interdiction formelle de tout mouvement de volailles, de leurs produits et du matériel d’élevage dans les zones touchées. Les marchés et provenderies concernés resteront fermés pendant un mois à compter du 20 mars 2025 afin de limiter la contamination.
Dans le souci d’apporter un soutien aux éleveurs impactés, l’État a annoncé des indemnisations conformes à la grille en vigueur. Cette aide vise à reconnaître l’ampleur des pertes et à encourager une collaboration totale avec les services vétérinaires.
Les autorités sanitaires appellent à une vigilance accrue. Toute mortalité aviaire inhabituelle doit être immédiatement signalée afin d’éviter une catastrophe sanitaire de plus grande envergure. Le respect strict des mesures de biosécurité est primordial. Cette épidémie rappelle brutalement l’importance de la prévention et de la réactivité face aux crises sanitaires.
