L’AGPEF-Togo scandalisée par la libération ‘sans raison’ de Papson Moutité

La libération contre toute attente de Amoussou Midodji alias “Papson Moutité” continue de couler beaucoup d’encre et de salive. La dernière réaction sur cette affaire est de l’Alliance Globale pour la Protection de l’Enfant et de la Femme (AGPEF-Togo).
L’association se dit indignée par la remise en liberté de cet individu poursuivi pour des actes de violences exercées sur des jeunes filles.
« C’est avec surprise et consternation, que l’Alliance Globale pour la promotion de l’Enfant et de la Femme (AGPEF-Togo) a appris la libération conditionnelle de l’auteur poursuivi de viol et complicité de violences volontaires aggravées, M. AMOUSSOU Midodji alias “Papson Moutité”, arrêté et déféré à la prison civile de Lomé le lundi 06 avril 2020. »
a indiqué Mme Laure AMOUSSOU-AMANA, Directrice Exécutive de l’AGPEF-Togo.
Après son incarcération à la prison civile de Lomé, la majorité de la population a espéré que cette affaire aille au bout pour une fois. C’est sans compter sur la justice Togolaise.
Déçue par cette libération inattendue, l’AGPEF-Togo estime que la justice doit être dite pour que la lutte contre l’impunité des actes de violations des droits de la Femme, soit effective pour l’égalité des droits sur la terre de nos aïeux.
Dans sa note diffusée le 18 mai 2020, Mme Laure considère que « S’il est reconnu coupable, M. Papson Moutité devrait subir la rigueur de la loi si nous devons nous référer à notre nouveau code pénal dans sa Section 3: Des infractions à caractère sexuel, où l’article 212 stipule: ” Toute personne, auteur de viol est punie d’une peine de réclusion criminelle de cinq (05) à dix (10) ans et d’une amende de deux millions (2.000.000) à dix (10. 000.000) de francs CFA. »
Arrêté à plusieurs reprises, puis libéré pour les mêmes faits, celui qu’il convient d’appeler le ‘Pablo Escobar version S*xe du Togo’ est en liberté après avoir passé plus d’un mois à la Prison Civile de Lomé.
Au vu des faits grave qui lui sont reprochés, l’Alliance Globale pour la Protection de l’Enfant et de la Femme (AGPEF-Togo) recommande : le retrait du récépissé de l’association Chan Mou ; l’opérationnalisation des mesures de protection et de sécurité pour les victimes ; un mécanisme de réparation pour les victimes.
« Pour une affaire dont l’ampleur frise au scandale, l’AGPEF s’étonne que l’opinion publique ne soit pas située sur les raisons qui obligent les autorités à procéder à sa mise en liberté conditionnelle. Une situation qui pourrait enflammer davantage l’opinion et créer une volonté de la justice privée des victimes, qui pourraient vouloir se faire justice elles-mêmes. »
s’est indignée cette association de défense des droits de l’enfant et de la femme.