En exil en France depuis 2005, l’ancien ministre togolais de l’Intérieur Akila-Esso François Boko devrait retourner dans son pays le 28 mars, par le vol régulier AF 306 d’Air France. L’avocat franco-togolais a été précédé de quelques jours à Lomé par son conseil et ex-associé Alain Fénéon, arrivé, lui, sur le vol AF 860 du 24 mars.
Sur place, ce dernier devrait plaider la cause de son client, qui n’a pas pu jusqu’à présent obtenir le duplicata de son certificat de nationalité en dépit des instructions du président Faure Gnassingbé (LC n°796) à son ministre de la sécurité et de la protection civile, le général de brigade Damehane Yark. Il tentera par ailleurs de rencontrer ce ministre, qui n’a pas donné suite à ses appels et ses emails. François Boko a, pour sa part, réussi à joindre le général Yark, mais ce dernier affirme attendre d’autres instructions avant d’agir.
Candidat putatif à la présidentielle d’avril 2020 au Togo, Boko est tenu de résider dans le papier les douze mois précédant le scrutin conformément à la Constitution.
La lettre du continent N° 797 du 27 Mars 2019
