Tikpi Atchadam, le président national du Parti National Panafricain (PNP) a dénoncé le rejet du projet de loi de constitution de l’expert de la CEDEAO par les députés de la 6ème législature. Me Atchadam estime que les réformes adoptées le 8 mai 2019 ressembleraient à ‘constume tout cousu’ pour l’actuel chef de l’État M. Faure Gnassingbé.
“Toutes les révisions de la constitution qui ont eues lieu jusqu’à ce jour répondent au même dessein, il s’agit ni plus ni moins de s’opposer à l’alternance au sommet de l’État” a indiqué le leader du PNP.
Pour lui, le régime au pouvoir ne veut pas de la limitation de pouvoir dans le temps et dans les prérogatives.
L’instigateur des mouvements de soulèvement populaire du 19 août 2017 trouve qu’avec l’adoption de cette nouvelle constitution, Faure dispose en toute impunité du droit de vie et de mort sur chaque citoyen.
Face à ce constat, d’une constitution personnelle votée par les parlementaires, Salifou Tikpi Atchadam appelle les populations togolaises assoiffées de liberté et d’alternance à ‘arrêter’ le président de la république dans sa tentative de briguer un quatrième mandat.
Car dit-il, en 2020 Faure Gnassingbé sera considéré comme quelqu’un qui n’a jamais dirigé le pays alors qu’il boucle 15 ans au pouvoir.
“A partir de ce moment ce qui nous reste à faire c’est de s’opposer à cette candidature de trop, une candidature qui ouvre des perspectives inadmissible pour notre pays, pour ce faire en plus des structures existantes dont les actions sont à saluer, des comités contre le quatrième mandat de Faure doivent se constituer très rapidement…” déclare l’homme politique dans un message vocal publié ce 15 mai 2019.
S’agissant des prochaines élections locales, le responsable du PNP envoie un “Non merci” au gouvernement.
Selon Tikpi Atchadam l’année 2020 constitue un tournant décisif où il faut apporter la preuve à Sylvanus olympio que la nation née sous ses soins est devenue adulte capable de se battre et de se libérer.
Pour y arriver Atchadam compte sur les jeunes, les femmes… Il demande par la même occasion, la libération des responsables du PNP ainsi que tous les autres détenus politiques.
