Le CADERT et le CAVIE outillent plusieurs acteurs sur l’intelligence économique

Une vingtaine d’acteurs provenant des secteurs publics et privés du Togo et du Benin ont été formés du 14 au 23 novembre 2019 sur l’intelligence économique.
Basée sur une méthode andragogique, cet atelier de renforcement de capacités a pour finalité de doter les participants des outils nécessaires de renseignements légaux à la production d’une information de haute qualité pour la prise de décisions économiques.
Organisée par le Centre Autonome d’études et de renforcement des capacités pour le développement du Togo (CADERT) en collaboration avec le Centre Africain de Veille et d’Intelligence Economique (CAVIE), ce rendez-vous d’échéances et de partages a été orienté sur trois points à savoir ; la veille et l’intelligence de marchés africains ; l’intelligence et l’influence de la décision publique en Afrique et l’intelligence et la DUE diligence.
L’apothéose de cette formation a été couronnée ce 23 octobre 2019 à Lomé par une cérémonie officielle de remise de certificats aux participants. Au cours de cette cérémonie, les organiseurs, formateur et participants ont livré leur impression sur les acquis de ces 10 jours de formation.
Pour M. Armand Hountondji, du ministère des affaires et de la coopération du Benin, cette formation est intervenue au bon moment pour leur permettre de mettre à disposition des décideurs des infirmations nécessaires pour des prises de décisions économiques.
« Je viens de la direction de la stratégie et de la politique internationale, nous travaillons actuellement au Benin à mettre en place un dissipatif de veille en intelligence économique, nous sortons de cette formation avec des outils, techniques et des méthodes qui nous permettent d’être des veilleurs des économies de nos pays ». a indiqué M. Hountondji.
Présent à cette soirée de remise d’attestations, le conseiller spécial du président de la république, M. Kanka-Malik Natchaba a exhorté les participants des deux pays à mutualiser leurs compétences dans le sens de la complémentarité que dans la concurrence.
« Parfois par manque de connaissances sur les différentes actions qui sont menées de gauche à droit, on s’inscrit plus dans la concurrence que dans la complémentarité. Le fait d’être capables, d’avoir des équipes qui peuvent documenter ce qui se fait à coté peut nous amener à avoir quelque chose de plus complémentaires » a-t-il indiqué.
Entretenus par un formateur expérimenté venu du Cameroun, les apprenants sont désormais capables de collecter, traiter, analyser et diffuser d’une manière sécurisée l’information dans un environnement concurrentiel