Togo : le processus de privatisation de la société cotonnière lancé

Les députés togolais ont voté lundi, le projet de loi autorisant la privatisation de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT). A l’unanimité, les élus ont donné, au cours de la 8ème séance plénière de la première session ordinaire de l’année, le quitus au Gouvernement Togolais afin de démarrer les discussions avec le groupe OLAM.
Selon le ministre de l’économie et des finances, « La part de l’État sera cédée à hauteur de 51% et l’intérêt national représentera 49%, soit 40% pour l’État”.
Avant de préciser que les discussions sont en état avancé avec les partenaires et au moment opportun, le montant des investissements arrêté sera rendu public.
« Nous n’avais pas de chiffres sur l’investissement. L’investissement n’est pas une fin en soi, ce n’est qu’un moyen pour induire les objectifs de la croissance », a ajouté le ministre Sani Yaya.
A en croire le gouvernement, la privatisation de la NSCT a pour but de hausser dans les trois prochaines années, les revenus des contonculteurs et aussi d’améliorer la production de 600 Kg par hectare en 2020 pour mettre le cap sur 900 à 1 000kg par hectare.
Également, les autorités togolaises annoncent que cette privatisation s’inscrit dans la logique des objectifs du Plan national de développement (PND).
Le groupe OLAM a laissé des belles impressions en Côte d’Ivoire, au Gabon et au Tchad.
Pour le gouvernement, OLAM est la seule institution capable d’investir et dans ce secteur afin de redonner un nouveau blason à l’or blanc au Togo.
Olam International est une entreprise singapourienne de négoce et de courtage de denrées alimentaires. Son siège est situé à Singapour, le groupe est contrôlé par le fonds souverain singapourien Temasek Holdings. Ses activités s’étendent sur les cinq continents, et particulièrement en Afrique.