Le chef du gouvernement Togolais Komi Selom Klassou, s’est entretenu mercredi 8 juillet, avec les représentants des universités publiques et privées du Togo. Au cœur des échanges, les modalités d’une éventuelle reprise des cours dans les établissements d’enseignement supérieur.
Plusieurs options ont été envisagées pour une reprise sécurisée des cours.
Selon le président de l’Université de Kara, le Pr Sanda Kolman, il est question d’une réouverture partielle et rotative en présentielle des effectifs. Au maximum 1/3 des étudiants seront autorisés à reprendre le chemin de l’Université.
« Les activités vont constituer en cours en présentiel dans les conditions de la distanciation physique pour compléter des cours déjà faits en ligne, pour faire des travaux pratiques et pour faire aussi en présentiel ce qui ne peut pas tout être fait en ligne, c’est-à-dire, les travaux pratiques et certains cours très techniques. Les activités incluent également les évaluations. Il est possible que certaines évaluations se fassent en ligne mais en général, les évaluations seront faites en présentiel. Il y aira le découpage des effectifs en groupe limités pour occuper les salles pour les cours et les examens en plus des dispositifs de lavage de mains » a-t-il confié au service de communication de la primature.
Pour les universités et écoles privées, ils estiment que ces mesures sont adoptées à leur mode de fonctionnement. Les responsables de ces établissements s’alignent de facto sur les propositions de leurs collègues du public.
Nous avons déjà bouclé un semestre et nous estimons que le temps restant pour boucler l’année académique dans les conditions satisfaisantes, c’est trois mois , a indiqué Akakpo Macy Marcel, président du Conseil des Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur (CEPES).
A l’issue des échanges, le premier ministre, Klassou a invité les uns et les autres à l’autodiscipline, mais surtout à veiller afin aucun établissement ne se transforme en un foyer de contamination de la COVID-19.
Le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, le Prof Moustafa Mijiyawa et son collègue de l’enseignement Supérieur, le Prof Koffi Akpagana ont également pris part à cette rencontre.
