Sanctionné lourdement par la CEDEAO, le mali devrait faire face à un certain nombre de difficultés notamment sur le plan économique. Dr Yves Ekoue Amoïzo, économiste et directeur d’Afrocentricity, un groupe de réflexion et d’action s’est prononcé sur ces sanctions.
Selon ce Togolais résident en France, d’après les données à leur disposition ‘le mali ne devrait pas avoir de problème sur six à huit mois à peu près de réserve internationale”
En effet, pour lui, le mali se trouve dans une zone économique monétaire, déposant ainsi une partie de son argent auprès de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest. C’est quand le mali veut convertir le franc CFA en dollar, Euro, Yuan…qu’il aura besoin de l’autorisation du trésor français.
Il révèle que s’il y a problème au niveau des payements de la dette du Mali, ceci ne relève pas de la faute de l’État Malien, mais de la BCEAO qui a refusé de laisser l’argent du Mali sortir pour aller payer les différents prêts et le poids de crédit qu’il doit payer.
Concernant l’application des sanctions de la CEDEAO, l’économiste Togolais soutien que c’est illégal « nulle part il n’est prévu de faire obstructions notamment dans les cas d’urgence comme celle du Mali »a-t-il indiqué.
Il poursuit en estimant que les autorités vont diversifier leur partenariat en se tournant vers les pays comme la Russie, la Chine, la Turquie et les pays arabes. Des pays surtout d’obédience musulmane qui peuvent lui mettre de l’argent à disposition à un taux zéro ou un modique par solidarité.
Par ailleurs, le chercheur togolais pense que la question de la crédibilité auprès de ces nouveaux partenaires ne se poserait pas, car c’est un État qui s’engage et il va trouver un moyen pour honorer ses engagements.
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