Économie maritime : Edem Tengue expose les atouts du Port Autonome de Lomé.
Dans la feuille de route gouvernementale 2025, les autorités ambitionnent de faire du Togo, un hub logistique et un centre d’affaires de premier ordre dans la sous-région ouest africaine. Ainsi, l’atteinte de cet objectif de grande envergure passe par l’amélioration des services de tous les ministères.
C’est le cas du ministère de l’Économie maritime, de la pêche et de la protection côtière qui a entrepris depuis quelques mois des réformes sous le ministre Kokou Edem TENGUE.
Le Togo, grâce à sa position géographique, dessert plusieurs pays de l’hinterland, notamment le Burkina Faso, le Mali, le Niger et bien d’autres en marchandises et autres biens.
Dans une interview accordée à nos confrères de BBC Afrique, M. TENGUE expose les raisons qui expliquent l’attractivité du Port Autonome de Lomé (PAL).
« Nous avons les meilleures cadences en termes de chargement et de déchargement des marchandises. Nous avons son caractère pour franc qui permet de faire beaucoup d’opérations sous douane. Le Togo se positionnant comme le hub logistique d’Afrique de l’Ouest a créé le port sec d’Adétikopé qui aujourd’hui permet de délocaliser les opérations pour les conteneurs en transit, augmentant la fluidité en ce qui concerne l’enlèvement et changement de marchandises » a-t-il précisé.
Toutes ces dispositions pratiques prises par le ministère sont complétées par l’amélioration du climat des affaires, la digitalisation des services publics et d’autres actions entreprises par le pays.
« Nous estimons que tous ces paramètres font aujourd’hui du Port Autonome de Lomé, le meilleur port de la côte ouest africaine en termes de volume manutentionné. Pour ce qui est des conteneurs, nous avons 2 millions environ d’équivalents 20 pieds par an » a indiqué, le technocrate.
Pour ce qui concerne l’érosion côtière, le ministre Tengue rassure les populations. Il explique que les activités du projet Waca sont en cours avec l’appui de la Banque mondiale afin d’apporter des solutions pérennes à la problématique de l’érosion côtière au Togo.
« Au mois de novembre, les travaux de protection ont été lancés à Aného pour pouvoir protéger le segment de côte qui va de la frontière du Bénin jusqu’à Agbodrafo. Ensuite suivra une autre phrase qui couvrira le segment Agbodrafo jusqu’à Gbodjomé. » à t-il laissé entendre.