Politique

Politique : la DMK laisse place à la DMP.

La Dynamique Monseigneur Kpodzro n’appartient qu’à l’histoire. Le mouvement politique qui a porté le candidat Gabriel Agbéyomé Kodjo à l’élection présidentielle de 2020 n’existe plus.

En lieu et place de la DMK, il faut désormais prononcer la DMP.

« Les partis politiques et associations anciennement membres de la DMK ont le plaisir d’annoncer au peuple togolais la création ce 10 avril 2023, d’une nouvelle coalition dénommée la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP). »

Pour les responsables de ce mouvement, la création de cette nouvelle coalition résulte de la volonté du patriarche de ne pas se présenter aux élections législatives et régionales avec une organisation qui porte son nom.

Aussi, ils estiment que la mise en place de cette organisation répond à la volonté des membres de se donner des moyens pour organiser et mobiliser le peuple en vue de la satisfaction des revendications contenu dans la déclaration luminaire de la Conférence des présidents de la DMK du 31 mars 2023 afin de créer les conditions favorables à la tenue des élections prochaine transparente inclusive et démocratique.

La DMP s’engage à poursuivre inlassablement le combat pour la libération de tous les prisonniers politiques, le retour des exilés politiques, notamment, Monseigneur Philippe Fanoco Kpodzro, Tikpi Atchadam et les autres et l’obtention des conditions d’exclusivité et de transparence des prochaines élections législatives au Togo.

Notons qu’en fin mars, les responsables de l’ex DMK ont énuméré un certain nombre de préalables dans le cadre de l’organisation des prochaines élections de 2023.

Entre autres demandes adressées aux autorités du pays, on peut citer :

1/ Le retour sans condition du patriarche de la nation, Mgr Kpodzro et de son assistant et du Président démocratiquement élu, Dr. Agbéyome KODJO, dès lors que Varrêt n’ECW/CCI/JUD/11/2022 du 24 mars 2022 de la Cour de Justice de la CEDEAO, désavoue la procédure judiciaire du ministère public contre eux et condamne l’État togolais. Par ailleurs, des garanties de sécurité doivent être prises, pour le retour de tous les exilés politiques,

2/ La libération des prisonniers politiques, car si Faure Gnassingbé peut contribuer à libérer les 49 militaires ivoiriens présumés impliqués dans des affaires criminelles contre l’État malien, il est aisé pour lui d’élargir ses propres concitoyens qui n’ont usé que de leurs droits constitutionnels, la liberté d’expression, et le droit de contester ;

3/ La sécurisation de tout le territoire national, notamment les préfectures de Kpendjal et de Kpendjal ouest dans la région des Savanes, et assurer la libre circulation de tous les candidats.

Redaction TM24

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