Niger : le Burkina et le Mali avertissent la CEDEAO contre toute attaque.
Se dirige-t-on vers la réalisation d’une série Hollywoodienne dénommée “Oses si tu peux ?”. De toute évidence, c’est ce que l’on retient d’un communiqué commun des gouvernements de transition du Burkina Faso et de la République du Mali relatif aux événements en cours au Niger.
Ces deux nations apportent ouvertement leur soutien au régime militaire qui a pris le pouvoir et met en garde la CEDEAO contre toute tentative d’attaque contre le Niger.
Tout en refusant d’appliquer les sanctions prises par la CEDEAO à l’encontre du Niger, ils indiquent que ‘toute intervention militaire contre le Niger s’assimilerait à une déclaration de guerre contre le Burkina Faso et le Mali.’
Les deux gouvernements vont loin dans leurs menaces vis-à-vis de la CEDEAO
« Toute intervention militaire contre le Niger entraînerait un retrait du Burkina Faso et du Mali de la CEDEAO ainsi que l’adoption des mesures de légitime défense en soutien aux forces armées et au peuple du Niger’.
En rappel, le 26 juillet dernier, le chef de la garde présidentielle, le général Abdou Tchiani a renversé le président nigérien Mohamed Bazoum prenant ainsi la tête du pays.
Un coup de force qu’à d’énoncé le 30 juillet 2023, à Abuja, la conférence des chefs d’États et de Gouvernement qui, au-delà des sanctions, donne sept jours aux putschistes afin de rétablir le président déchu.
Ce feuilleton qui s’ouvre en Afrique de l’Ouest risque d’être intéressant.
À suivre !