L’Afrique de l’Ouest subit depuis plusieurs années des attaques terroristes. Pour parer à ces attaques meurtrières, les chefs d’États de la CEDEAO ont multiplié dès lors un certain nombre de rencontres décisionnelles.
En dépit de ces efforts, certains pays notamment le Mali et le Burkina Faso continuent d’essuyer des agressions terroristes avec un grand nombre de victimes.
En vue de maintenir la veille et de renforcer le système sécuritaire de la sous-région, les chefs d’Etat et de gouvernements se réuniront le 14 septembre prochain en une session extraordinaire de la CEDEAO.
A cet effet, le président de la république du Burkina Faso, M. Rock Christian Kaboré s’est entretenu ce 11 septembre 2019 avec le président de la commission de l’institution sous régionale, Jean Claude Kassi Brou.
Objet de cette entrevue, faire « le point le point des préparatifs du sommet extraordinaire de la CEDEAO sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme ».
Depuis le début de l’année 2019, le Burkina Faso a perdu près d’une centaine de ses filles et filles dans ces actes terroristes. Suite à ces agressions multiples, le pays des hommes intègre a alerté le Togo sur la présence sur son sol des djihadistes.
Une alerte qui a poussé le Togo a renforcé son dispositif sécuritaire dans les grandes villes et les localités frontalières avec le Burkina Faso, le Ghana et le Bénin.
J'ai reçu ce matin le Président de la commission de @ecowas_cedeao Jean-Claude Brou pour faire le point des préparatifs du sommet extraordinaire de la Cedeao sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme que nous abritons le 14 septembre prochain à Ouagadougou. pic.twitter.com/4alYdb5Ql6
— Roch KABORE (@rochkaborepf) September 11, 2019
