Plusieurs opposants, chefs religieux catholiques, acteurs de la société civile sont espionnés par le régime en place au Togo. D’après les révélations du Magazine Français ‘’Le Monde’’ les autorités Togolaises ont acquis, un logiciel d’espionnage auprès du NSO Group, une société israélienne.
« Officiellement, elle est destinée à la lutte contre le terrorisme et la grande criminalité. Au Togo, elle a été utilisée contre des religieux catholiques, des militants de la société civile et des politiciens de l’opposition. Ces voix qui critiquent le pouvoir autoritaire du président Faure Gnassingbé ont subi à leur insu des piratages de leurs smartphones au cours de l’année 2019 » indique le journal dans sa parution du 04 août 2020
Le journal précise par ailleurs que, l’opposition fait l’objet de surveillance depuis plusieurs années. Ainsi dans la discrétion, le pouvoir Togolais glisse des micros dans les réunions, sans oublier des écoutes téléphoniques GSM.
« La plus prosaïque infiltration des associations et partis politiques par des agents du régime », précise le journal.
Dans la liste des personnes constamment espionnés, se trouve Mgr Alowonou, le président de la Conférence des Evêques du Togo.
« Je n’ai rien à cacher, mais il semble que ce type de logiciel est dangereux pour nos libertés » a régi le prélat.
L’on peut également citer comme victimes de ce système, Elliot Ohin, ancien ministre du gouvernement de Faure Gnassingbé, Raymond Houndjo de l’Alliance Nationale du Changement et quelques autres opposants.
« Les opposants politiques et militants de la société civile dont les smartphones ont été la proie du logiciel espion sont plus surpris par la sophistication de l’outil que par la démarche », révèle le journal.
Pour conserver le pouvoir tous les moyens sont bon, même des moyens illégaux.
Sacré Togo !
