Amnesty international-Togo et l’UE inaugurent des fresques à Tsevié

Amnesty International-Togo et l’Union Européenne (UE) ont inauguré vendredi dernier des fresques produites au complexe scolaire Sainte Fatima de Tsevié. Par cet ouvrage, les deux institutions ont voulu montrer à la face du monde que les droits de l’homme peuvent être transcrits de diverses manières.
C’est Djidjoélé Amededji, l’artiste graffeur street qui a réalisé l’ouvrage. On pourra visiblement constater sur les fresques, un enfant portant une bavette, une femme tenant le monde dans ses mains mais qui un peigne dans ses cheveux. On remarque aussi sur les fresques, une balance de justice, des mains levées et aussi un marteau. Pour le maître d’art, les fresques expriment la liberté des personnes, l’épanouissement et le besoin de protection.
D’apres ses explications, le choix des écoles et les jeunes traduisent beaucoup de dynamique, de tolérance, mais aussi le respect de la dignité humaine.
« Nous avons fait le choix de l’enfant et de la femme parce-que nous avons remarqué qu’ils sont les populations les plus vulnérables souvent privés de leurs droits » a indiqué Amédédji Djidjoélé.
Présent à la cérémonie de l’inauguration, le président d’Amnesty International-Togo, Aimé ADI n’a hésité pas de placer l’ouvrage dans son contexte.
« Nous avons encore choisi cette année de célébrer la journée internationale des droits humains avec les jeunes. Et à travers les œuvres d’arts pour illustrer combien la diversité togolaise devait contribuer au respect des droits de l’homme et de la dignité humaine » a précisé Aimé ADI.
Une aubaine pour Joaquín Tasso Vilallongo, chef de la délégation de l’UE au Togo d’expliquer le bien-fondé de ces œuvres d’arts sur le mur du groupe scolaire Saint Fatima de Tsevié.
«Lorsqu’ils passeront ici chaque jour (Les enfants), vont se rappeler de quelque chose d’important », a-t-il précisé.
A noter que l’œuvre d’arts a été réalisé et en marge de la 72ème anniversaire de la journée internationale de droit de l’homme.




