Le Syndicat des Enseignants du Togo (SET) n’abdique pas. En dépit des ‘missiles envoyés’ par le ministre de la fonction publique qui ont touché 137 de ses membres, l’organisation syndicale poursuit ses revendications.
En effet, dans un courrier envoyé ce 1er avril 2022, au Ministère des Enseignements Primaire, Secondaire, Technique et de l’Artisanat, le SET annonce une grève de 4 jours à compter du lundi 04 au 7 avril 2022.
Pour le chargé de relations extérieures et intérieures, le silence du ministre Dodzi Kokoroko suite à leurs appels au dialogue conjugué à l’exclusion de l’enseignement de 137 membres de l’association les amènent à reconduire leur grève.
« Nos différents appels à l’ouverture d’un cadre de discussion autour de notre plateforme revendicative n’ayant rencontré que silence de votre part et pire encore une sanction abusive et arbitraire (ne respectant aucune disposition du statut général de la fonction publique, aucune disposition du statut particulier des fonctionnaires de l’enseignement, aucune disposition de la loi No 2021-012 du 18 juin 2021 portant code du travail, en matière de procédures des sanctions disciplinaires) de cent trente-sept (137) des nôtres, nous maintenons la reconduction de notre mouvement d’humeur tel qu’il vous a été notifié dans notre préavis N° 021/03/2022/SET du 9 mars 2022 » écrit Kokouvi Senavon.
Par ailleurs, le SET profite de cette tribune pour rappeler au ministre, le contenu de leur plateforme revendicative.
« Pour toute fin utile, voudrez-vous bien prendre à nouveau connaissance de notre plateforme revendicative dont voici la teneur : – Une prime mensuelle de logement (50.000F au moins) pour tout enseignant sans distinction en référence à la réforme de l’enseignement de 1975 – Une prime annuelle d’éloignement par rapport au MEPSTA (minimum 300F/Km) – Le recrutement d’enseignants volontaires exerçant ou ayant exercé dans un recrutement établissement public pendant 3 ans au moins et disposant des qualifications professionnelles requises Une allocation de mutation (100,000F minimum pour les interrégionales et 60.000F pour les intra régionales) » écrivent-ils.
Jusqu’où ira le bras de fer entre les ministres Gilbert Bawara, Dodzi Kokoroko et le SET ?
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