Togo : l’ANC en pleine tourmente

L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) traverse une crise sans précédent avec une série de démissions et d’exclusions qui fragilisent son union. Le récent départ d’Agbeyibor Komlanvi, deuxième adjoint au maire de la commune du Golfe 7, vient s’ajouter à une liste déjà longue de cadres ayant quitté le parti. Sans explication officielle, ce retrait laisse place à de nombreuses interrogations sur la cohésion interne et l’avenir de la formation dirigée par Jean-Pierre Fabre.
Depuis plusieurs mois, l’ANC fait face à une vague de départs qui met en lumière des tensions profondes. En janvier 2025, sept cadres du parti, dont Robert Olympio, ont été exclus pour avoir participé aux élections sénatoriales contre la ligne officielle du parti.
En mars, la maire de la commune Agoè-Nyivé 5, Mme Gbodzo Afiwa Enyonam, aussi claqué la porte, évoquant des difficultés à concilier engagements politiques et obligations personnelles.
Ces départs en série traduisent un malaise au sein du parti, autrefois considéré comme un pilier de l’opposition togolaise. Entre désaccords stratégiques et frustrations internes, l’ANC semble perdre peu à peu son influence sur la scène politique nationale.
La question se pose désormais : le parti saura-t-il rebondir et restaurer la confiance de ses membres, ou s’enfoncera-t-il dans une crise qui pourrait lui être fatale ?




