La gendarmerie nationale a mis fin aux agissements de trois individus de nationalité togolaise, soupçonnés d’appartenir à un réseau criminel. Tous mêlés dans des cambriolages et agressions sexuelles dans la capitale et ses alentours.
Les suspects, identifiés comme A. Homefa, G. Fridot et A. Dosseh, ciblaient principalement des résidences inoccupées appartenant à des Togolais de la diaspora. Ils y dérobaient bien de valeur et documents officiels, qu’ils utilisaient ensuite pour extorquer de l’argent aux propriétaires.
L’enquête révèle également que deux des mis en cause, A. Homefa et G. Fridot, seraient impliqués dans des agressions sexuelles en bande organisée. Le mode opératoire consistait à appâter des jeunes filles et des femmes via des sites de rencontre ou les réseaux sociaux, en se faisant passer pour d’autres personnes et en utilisant de faux numéros étrangers sur WhatsApp.
« Après avoir gagné la confiance de leurs proies, ils les invitaient dans des lieux isolés où elles étaient contraintes à des rapports sexuels. Certaines scènes auraient été filmées dans le but de faire chanter les victimes. Six cas ont déjà été recensés », précise la gendarmerie.
Les autorités appellent la population à une vigilance accrue dans les interactions en ligne et rappellent que toute information pouvant aider l’enquête doit être transmise aux forces de défense et de sécurité.
