Le Bénin a mis en service, en début du mois d’octobre 2025, sa nouvelle cité ministérielle à Cotonou. Cet ouvrage, financé à hauteur de 65,5 milliards de francs CFA et bâti sur 5 hectares, attire et émerveille les Béninois et leurs voisins de l’ouest. Depuis l’élection de Patrice Talon à la tête du pays, ses méthodes parfois jugées « fortes » ont fini par porter leurs fruits. En témoigne l’inauguration récente de cette cité ministérielle pharaonique qui centralise les cabinets de 20 ministères.
À quelques kilomètres à l’ouest, les Togolais contemplent cette réalisation. À Lomé et dans plusieurs villes du pays, sur les plateformes telles que TikTok, Facebook et WhatsApp, les commentaires sont admiratifs de cette transformation. Une admiration mêlée d’envie et de rêve.
Souhait d’une réalisation similaire
Au vu de cette réalisation, plusieurs Togolais n’ont pas manqué d’exprimer leur souhait de voir une telle œuvre sur leur territoire. En effet, une telle cité ne ferait que booster l’économie et rendre le quotidien plus facile aux usagers de ces ministères.
La construction d’un tel centre dans un pays permet non seulement d’accueillir un grand nombre de fonctionnaires, mais également d’intégrer de nouvelles technologies de pointe alliant des systèmes efficaces de lutte contre la corruption, la transparence et l’usage de l’intelligence artificielle. Si le Bénin a pu construire cette cité ministérielle en 4 ans avec moins de 70 milliards de francs CFA, les Togolais se posent la question de savoir ce qui pourrait empêcher sa réalisation chez eux.
Au Togo, la plupart des ministères sont éparpillés dans la ville, rendant ainsi les démarches difficiles pour certains usagers. Certes, trois ministères, notamment ceux de la Santé, de l’Agriculture et des Enseignements, occupent un bâtiment commun, mais cela reste insuffisant au regard du nombre de ministères dont dispose le pays.
Ainsi, la construction d’une cité regroupant l’ensemble des cabinets ministériels permettra donc aux citoyens de gagner du temps, de l’énergie et de l’argent. Aussi, l’érection d’un tel complexe constitue également une modernisation sans détours de l’administration publique, tout en créant une confiance totale au niveau des investisseurs nationaux et internationaux.
Avec la croissance démographique qui est de 2,3 % selon les données de l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques, il urge pour nos dirigeants de prévoir et de lancer dans les meilleurs délais la construction d’une cité ministérielle dans les quartiers périphériques de Lomé.
En effet, la majorité des ministères se trouve en ville, où la circulation devient plus dense et est parfois difficile d’accès pour certains usagers.
