Une nouvelle attaque secoue le nord-ouest du Nigeria. Dans la nuit de lundi à mardi, vers 3 heures du matin, des hommes armés ont fait irruption dans un internat réservé aux jeunes filles, situé à Maga, dans l’État de Kebbi. Une enseignante a perdu la vie et vingt-cinq élèves ont été capturées et emmenées de force vers la brousse.
Selon la police locale, les assaillants ont d’abord affronté les agents de sécurité avant de pénétrer dans les dortoirs. Un gardien a été abattu lors de l’échange de tirs, un autre grièvement blessé ; les ravisseurs se sont alors emparés des élèves encore endormies et ont disparu dans la nuit noire.
Les forces de sécurité ont immédiatement lancé une vaste opération de recherche dans les zones forestières, dans l’espoir de retrouver les otages saines et sauves. Les autorités dénoncent une attaque particulièrement traumatisante pour la communauté scolaire de Maga.
Ce nouvel enlèvement fait écho aux tragiques événements de Chibok en 2014, où plus de 200 lycéennes avaient été arrachées à leur établissement, un drame qui avait bouleversé le monde entier. Dans plusieurs régions du Nigeria, les kidnappings collectifs sont malheureusement devenus récurrents, souvent orchestrés par des groupes armés en quête de rançons. Le dernier rapt important visant des élèves remonte à mars 2024, dans l’État de Kaduna.
L’émotion et l’inquiétude dominent aujourd’hui, alors que les familles retiennent leur souffle dans l’attente de nouvelles.
