L’ancien patron de la primature togolaise, Gilbert Houngbo remplie pour un nouveau mandat à la tête du Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA) renouvelée. Il a été reconduit mercredi pour un second mandat. C’était au terme de la session du conseil des gouverneurs du FIDA et des chefs membres, tenue à Rome.
Tout juste après sa reconduction, le président Gilbert Houngbo a promis évoluer sur le même rythme.
I am humbled and honoured to be elected for a second term as IFAD’s president.
My first priority will be the consolidation of the reforms made over the past four years so that IFAD’s trajectory toward doubling its impact by 2030 becomes irreversible. pic.twitter.com/sygaqp6waY
— Alvaro Lario (@IFADPresident) February 17, 2021
« Ma première priorité sera de consolider les reformes entreprises au cours des quatre dernières années afin que la trajectoire du FIDA vers le doublement de son impact d’ici à 2030 devienne irréversible », a indiqué le président Gilbert Houngbo.
Face à la conséquence dévastatrice de la pandémie liée au coronavirus sur les entreprises, mais surtout sur la population, Gilbert Houngbo et le FIDA pensent aller à la vitesse de croisière pour maintenir le cap d’une gouvernance d’impact dans la lutte contre la faim et la pauvreté dans le monde.
« Alors que la pandémie dévaste toujours les zones rurales et qu’une augmentation de la pauvreté et de la faim est prévue, il est plus urgent que jamais que le FIDA passe à la vitesse supérieure. Aujourd’hui, c’est la COVID-19. Hier, c’était un tsunami et on ne sait pas ce qui arrivera demain. Mais la menace des changements climatiques et de catastrophes météorologiques n’a pas diminué. Nous devons nous préparer. Aucune femme ou aucun homme des zones rurales ne devrait jamais se retrouver contraint de vendre ses maigres avoirs ou d’émigrer pour simplement survivre », a laissé entendre le patron de la FIDA.
Sixième président du FIDA, le togolais Gilbert Houngbo dirige cette institution depuis 2017.
