Le Togo reste intransigeant au sujet de la légalisation de l’homosexualité. Face au comité des droits de l’Homme le mardi 29 juin 2021, Christian Trimua, le ministre Togolais chargé des droits de l’homme a laissé entendre que le pays ne reconnaîtra pas la communauté des lesbiennes, gays, bisexuelles, trans, queers, intersexes et asexuelles (LGBT).
Dans le cadre de la présentation de son 5ᵉ rapport périodique sur la mise en œuvre du « Pacte international relatif aux droits civils et politiques », le Togo s’est prêté à un jeu de questions dont celles basées sur des personnes bisexuelles, asexuelles, trans, lesbiennes et gays.
À cet exercice, le représentant du Togo à ce rendez-vous, sans langue de bois a dit niet à ces pratiques et surtout n’est pas disposé à reconnaître et consentir au mariage des personnes de même sexe.
« Pour ce qui concerne les relations sexuelles entre adultes consentants du même sexe, le Togo n’envisage pas d’abroger les dispositions qui criminalisant. Car cette orientation sexuelle n’est pas en adéquation avec les valeurs sociales togolaises », a souligné Dr Christian Trimua.
Selon le code pénal Togolais, les homosexuels sont passibles au Togo de trois ans d’emprisonnement et d’une amende allant de 100 000 à 500 000 francs CFA.
À titre d’information, neuf Togolais sur dix n’approuvent pas l’acte homosexuel selon une enquête réalisée par Afro-baromètre et rendue publique en 2016.
Cet examen s’est déroulé par visioconférence depuis l’hôtel du 2 février à Lomé.
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