Le chef de l’État, son excellence Faure Gnassingbé, s’est prononcé sur l’actualité sociopolitique. Le président de la république Togolaise, au micro de nos confrères de la BBC a déclaré à propos d’une probable candidature de sa personne en 2020.
« Je ne sais pas encore. Je crois qu’il y a encore quelques mois de réflexion et puis après je verrais ce que mon parti politique décidera »
Il a poursuivi en estimant que la question de sa candidature en 2020, ne se pose plus normalement car ayant été réglée par la constitution en vigueur avec le vote des réformes constitutionnelles et institutionnelles.
« Je pense que chaque pays a son architecture institutionnel et constitutionnel. Les règles sont là. L’essentiel, c’est de respecter la loi de son pays, de respecter les dispositions constitutionnelles. Je pense que ça règle cette question. Aujourd’hui, si j’ai la possibilité de me présenter constitutionnellement, j’en prends acte et le moment venu moi-même je vais prendre ma décision » a-t-il déclaré.
Parlant des droits sur les libertés des manifestations publiques, Faure Gnassingbé a débouté les récentes réactions de plusieurs acteurs de la société civile qui dénoncent une restriction de ces droits.
« On interdit pas les manifestations publiques à Lomé. Depuis 2017, les gens manifestent de façon abondante. Je ne saurais pas tolérer des manifestations avec des armes de guerre. Cela n’est toléré nulle part. Ce n’est pas parce qu’on vous propose un itinéraire différent qu’on interdit votre manifestation » a-t-il affirmé.
Cette sortie de ‘l’homme simple’ risque de raviver les débats autour des réformes constitutionnelles et institutionnelles adoptées le 08 mai dernier par les élus du peuple.
