La CEDEAO soutient la candidature de John Dramani Mahama à la présidence de l’Union africaine

À Abuja, lors de sa quatre-vingt-quinzième session ordinaire, le Conseil des ministres de la CEDEAO a officiellement apporté son soutien à la candidature de John Dramani Mahama pour la présidence de l’Union africaine en 2027. Dans la Recommandation C/REC.1/12/25, les ministres ont rappelé être « conscients du Traité révisé de la CEDEAO, en particulier des articles instituant et définissant les fonctions du Conseil des ministres », base juridique qui encadre leur décision.
La demande formulée par le gouvernement ghanéen a été au cœur des discussions, le Conseil se disant « considérant la demande du gouvernement du Ghana pour le soutien des États membres à la candidature de la République du Ghana à la présidence de l’Union africaine en 2027 ».
Les ministres soulignent également que le Ghana est « un État membre important de la CEDEAO et contribue à sa stature internationale », une reconnaissance qui renforce la légitimité de la candidature de l’ancien et actuel président Mahama.
Dans son communiqué, la CEDEAO insiste sur la nécessité d’une stratégie collective en précisant être « déterminée à travailler de manière concertée pour soutenir les candidatures des États membres ou de leurs ressortissants dans les organisations internationales », notamment afin de « garantir que les intérêts de la CEDEAO continuent d’être promus et protégés ». C’est dans ce même élan qu’elle se dit « désireuse d’adopter une position commune pour un soutien efficace et un vote en faveur de l’élection de la République du Ghana » lorsque l’Afrique de l’Ouest récupérera la présidence tournante de l’Union africaine en 2027.
Fort de cette dynamique, le Conseil recommande que « l’Autorité des chefs d’État et de gouvernement adopte la Déclaration de soutien à la candidature de la République du Ghana ». Cette décision a finalement été entérinée par les chefs d’État lors de leur sommet du 14 décembre 2025.
Le Ghana, à travers ses représentants, a exprimé sa profonde gratitude et salué ce geste de confiance envers un leader « visionnaire et panafricaniste », assurant que le pays continuera de faire la fierté de l’Afrique.
Cette recommandation, suivie d’une adoption unanime, marque une étape importante pour la CEDEAO, qui affiche ainsi une unité politique forte et une stratégie assumée pour accroître son influence au sein des instances continentales.




