Le Conseil National de Lutte contre le sida et les Infections Sexuellement Transmissibles (SP/CNLS-IST) a entamé, lundi 21 octobre à Kpalimé, une formation à l’endroit des journalistes. Elle vise à renforcer les capacités des journalistes togolais sur les questions de genre et de droits humains en lien avec le VIH.
En dépit des efforts et résultats encourageant obtenus depuis des décennies, les inégalités de genre et la stigmatisation continuent d’entraver la lutte contre le VIH/sida. En effet, les femmes, représentant plus de la moitié des personnes vivant avec le VIH, sont particulièrement vulnérables en raison des violences et des discriminations.
Les rapports d’organisations internationales soulignent que la non-prise en compte des inégalités de genre et des droits en matière de santé sexuelle et reproductive reste un obstacle majeur à l’éradication de cette pandémie. Moins de 10% des pays maintiennent encore des lois répressives restreignant l’accès aux services pour les populations clés, ce qui aggrave le problème de stigmatisation et d’exclusion des personnes vivant avec le VIH.
Cet atelier de trois jours cherche à sensibiliser les médias togolais sur l’importance de la création d’un environnement exempt de discrimination, afin d’améliorer l’accès aux services de prévention, de soins et de traitement pour les personnes vivant avec le VIH. Il met l’accent sur l’intégration des aspects liés aux droits humains dans la couverture médiatique, dans le but de lutter contre la stigmatisation et promouvoir l’accès universel aux services essentiels pour les personnes touchées.
