Politique

Présidentielles 2020 : l’État togolais condamné sur une plainte d’Agbéyomé Kodjo

Nouveau rebondissement dans l’affaire de l’élection présidentielle du 22 février 2020. L’on se souvient qu’au cours de ce scrutin présidentiel, alors que la Cour Constitutionnelle n’a pas encore proclamé les résultats définitifs, le procureur de la république porte plainte contre Agbéyomé Kodjo pour avoir reçu un drapeau togolais au terme d’une messe d’action de grâce à l’église et aussi avoir affirmé gagner les élections. Le grief du procureur portait également sur le pourquoi s’est-il adressé aux forces de défense et de sécurité et pourquoi a-t-il argué que l’incendie des grands marchés de Kara et Lomé relevait de la responsabilité du pouvoir en place ?

N’ayant pas répondu personnellement aux convocations, en se faisant représenter par son conseil d’avocats, l’homme a été arrêté manu militari le 21 avril 2020 et détenu au SCRIC.

Face à cette violence orchestrée contre sa personne, le président de la formation politique MPPD a jugé utile dans sa défense de porter plainte devant la cour de justice de la CEDEAO.

Cette assignation en justice avait soulevé à cette époque un tollé général au sein de l’opinion nationale et internationale à cause de l’interpellation inadmissible d’un candidat en lice en plein processus électoral. Deux ans après cette plainte, la cour de justice de la CEDEAO, qui a rendu son verdict ce jour en audience hors siège à Accra, donne raison à l’ancien Premier Ministre du Togo.

Selon les informations en notre possession, son arrestation et sa détention dans les locaux du SCRIC sont jugées arbitraires en violation des dispositions de l’article 9.2 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, de l’article 9 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et de l’article 6 de la Charte des droits de l’homme et les peuples.

Sur un autre plan, la Cour de Justice de la CEDEAO, estime que le fait pour le pouvoir en place d’interdire à un candidat de réclamer sa victoire est illégal.

À titre de dommages et intérêts, l’état togolais est donc condamné à payer 1 franc symbolique au candidat à l’élection présidentielle du 22 février 2020, qui continue par réclamer la victoire.


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