Togo : cas de dengue enregistrés, le ministre de la Santé appelle à la vigilance
Le 27 juin 2024, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique a annoncé, via un communiqué, la détection de cas de dengue au Togo au cours du deuxième trimestre de l’année.
Le professeur Moustafa Mijiyawa a détaillé les symptômes de cette maladie infectieuse, transmise par des piqûres de moustiques. Ils incluent la fièvre, la fatigue intense, des maux de tête, des douleurs articulaires et/ou musculaires, des nausées, des vomissements et des éruptions cutanées. Ces signes peuvent parfois s’accompagner de saignements et peuvent entraîner des complications graves.
Pour faire face à cette situation, l’autorité a mis en place plusieurs mesures : la détection précoce et notification des cas, l’organisation de la prise en charge des malades, et la sensibilisation de la population sur les mesures préventives et les actions à entreprendre en cas de suspicion.
« Face à cette situation, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a pris des dispositions entre autres : assurer la détection précoce et la notification des cas ; organiser la prise en charge d’éventuels cas ; sensibiliser la population sur les mesures préventives et la conduite à tenir devant des signes de suspicion » a-t-il écrit.
Recommandations aux populations
Le ministre recommande aux citoyens de mettre en œuvre des mesures de lutte antivectorielle pour réduire les risques de contamination. Il exhorte la population à dormir sous des moustiquaires imprégnées, porter des vêtements couvrants le corps, utiliser d’autres moyens de protection contre les moustiques, et détruire les gîtes larvaires comme les boîtes de conserve et ustensiles de cuisine abandonnés, qui favorisent la multiplication des moustiques.
Il a également invité la population à signaler rapidement tout cas suspect aux centres de santé. « Devant toute suspicion, informer le personnel de la formation sanitaire la plus proche pour une prise en charge rapide et adéquate. La dengue peut être guérie si elle est détectée et prise en charge précocement dans une formation sanitaire » a-t-il précisé.
Au Burkina Faso, la maladie a fait près d’un millier de morts depuis l’année 2023.