Renversé par le chef de sa garde présidentielle, le 30 août dernier, Ali Bongo Ondimba est libre de ses mouvements. Si le fils de Oumar Bongo, après une quinzaine d’années à la tête du pays, pensait briguer un troisième mandat après que le Centre Gabonais des Élections l’a donné vainqueur, il sera rapidement déposé par un coup d’État mené par Brice Oligui Nguema.
Quelques heures après ce coup d’État, le général a indiqué qu’« Ali Bongo est mis à la retraite ». Ali sera mis en résidence surveillance, tout en mettant loin de lui, sa femme, son fils et ses proches. Une situation qui a amené l’ex-président à appeler ses amis à « make noise », en français, ‘faire du bruit’.
Une fois la prestation de serment faite, le nouvel homme fort d’État du Gabon a décidé de libérer l’ancien Ali Bongo qui est, depuis ce 06 septembre 2023, libre de tous ces mouvements.
« Compte tenu de son état de santé, l’ancien président de la république, Ali Bongo Ondimba est libre de ses mouvements. Il peut s’il le souhaite se rendre à l’étranger afin d’y effectuer ses contrôles médicaux » indique un communiqué de la CTRI.
Une semaine après son renversement, Ali bongo a reçu, mercredi, une visite d’un représentant de l’ONU et du président centrafricain, Faustin Archange Touadera, émissaire de la CEMAC.
Aubin KOUTELE
