Enseignements : Dodzi Kokoroko tient au respect de la durée du cursus scolaire.
Ceci est une note circulaire Ministre des Enseignements Primaire, Secondaire et Technique relative au respect de la durée du cursus scolaire donnant accès aux différents examens. |
Il m’est donné de constater qu’au mépris de la réglementation en vigueur sur les cursus scolaires dans notre pays, certains acteurs du système éducatif autorisent l’inscription d’élèves dans les classes préparatoires en dessous de l’âge requis ou exemptent des élèves des classes intermédiaires pour des motifs divers et variés.
Je tiens à rappeler, au regard de ces pratiques, que la gestion scolaire d’un élève dit surdoué s’effectue dans des conditions clairement définies.
Hormis ce cas d’exception qui justifie des aménagements particuliers afin de permettre à l’apprenant exceptionnellement talentueux d’exploiter convenablement son potentiel, la durée du cursus scolaire, conformément aux réglementations éducatives, est définie comme suit : six (06) ans au primaire, quatre (04) ans au secondaire 1 et trois (03) ans au secondaire 2.
Le respect de la durée du cursus scolaire vise à préserver le bien-être et le développement équilibré de nos élèves, à maintenir un environnement éducatif adapté à l’âge et au niveau de développement de chaque enfant, garantir que chaque élève acquiert les bases solides nécessaires pour réussir dans les niveaux académiques ultérieurs et surtout prévenir le surmenage et le stress liés à des attentes académiques excessives. Il facilite également la planification des ressources éducatives et la gestion des effectifs dans les établissements. Par conséquent, je demande aux directeurs régionaux, aux personnels d’encadrement et aux responsables des associations de parents d’élèves, d’expliquer aux parents d’élèves, suivant une approche conciliante et respectueuse, la nécessité du respect de la durée du cursus scolaire, conçu en tenant compte des capacités cognitives de leurs enfants.
Je sais pouvoir compter sur la volonté de tous les acteurs du système éducatif pour assurer un respect optimal de cette mesure.
Tout contrevenant qui s’obstinerait dans cette pratique, qui compromet le développement intellectuel progressif et équilibré des apprenants, s’expose à la rigueur des textes en vigueur.
Fait à Lomé, le 02 OCT 2023
Le ministre des enseignements primaire, secondaire et technique.
Prof. Dodzi Komla KOKOROKO.