Le président Sénégalais Macky Sall a ouvert ce 26 février 2024, le dialogue national réunissant toutes les entités politiques, religieuses et de la société civile du pays. Arrivé à terme de son mandat, l’homme au pouvoir depuis 2012, a indiqué vider son cassier de la présidence, le 02 avril prochain.
Repris de volet par le conseil constitutionnel dans son élan de repousser les élections présidentielles de févier à décembre 2024, Macky Sall a tenu revoir sa position.
« Je voudrais, à l’entame de mon propos, réaffirmer que je n’ai aucun agenda personnel. Je tiens à réaffirmer de façon claire et nette que le 02 avril 2024, marquera la fin de mon mandat. Je l’avais dit et je le maintiens. » a-t-il précisé.
Sall va plus loin en annonçant la soumission d’un projet de loi aux parlementaires dans le but de libérer les détenus des évènements politiques de 2021 et 2024. La semaine écoulée déjà, le président avait par grâce présidentielle une poignée de prisonniers issus des manifestations publiques.
Longtemps dans l’opposition avant d’accéder à la magistrature suprême, Macky Sall, avec ce recul, replace le Sénégal à sa place de pays avancée en matière démocratique.
« Dans un esprit de réconciliation nationale, je saisirai l’Assemblée nationale d’un projet de Loi d’Amnistie générale sur les faits se rapportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024 », a-t-il indiqué.
Au-delà de ce cafouillage dû à la prorogation entre-temps de la date des élections, ce dialogue viendra renforcer le vivre ensemble et la cohésion nationale du pays.
