Il existe des dates qui ne s’oublient pas. Le 13 juin 2025 en fait désormais partie. Un vendredi 13, chargé de symbole, choisi pour célébrer un homme dont la trajectoire inspire respect et admiration : Folly Démanya AYIVI, fondateur et Directeur Général de l’entreprise ‘La Semeuse’, honoré pour un demi-siècle de service et de fidélité à une mission profondément humaine.
Depuis 1979, il a cultivé bien plus qu’une institution. Il a façonné une philosophie, semé des valeurs et arrosé des générations de jeunes d’un esprit de rigueur, de travail et d’espoir. Ce jour-là, dans une ambiance solennelle et émue, collègues, collaborateurs, partenaires, amis et figures de la société civile se sont réunis pour saluer l’œuvre d’un bâtisseur discret, mais essentiel.
Visiblement ému, Folly Démanya AYIVI n’a pas caché sa joie :
« Je suis un homme très heureux ce soir. Ce que je fais depuis des années, je sais aujourd’hui que d’autres, même à l’extérieur, le voient. On me connaît souvent de nom à travers La Semeuse, mais derrière ce nom, il y a un engagement profond : contribuer à l’employabilité des jeunes de notre pays. »
Le message qu’il adresse à la jeunesse résonne comme un testament :
« Rien n’est facile dans la vie. Lorsqu’on entreprend, il faut persévérer. Il faut du courage, de l’audace, et parfois même une certaine violence dans l’action. C’est cela, la clé. »
La cérémonie a été marquée par la remise de cinq distinctions. La prestigieuse décoration de l’Ordre du Mérite de la République togolaise, preuve éclatante d’une reconnaissance nationale pour une trajectoire sans faute, empreinte de dignité et de constance.
Parmi les voix qui ont porté cet hommage, celle de Richard-Gabin GBEDE, président du Comité International de Solidarité Africaine (CISA), a su capter l’essence du moment :
« Il n’est pas aisé de réussir en Afrique. Mais lorsque des aînés, avec constance et détermination, parviennent à s’imposer, il est de notre devoir de les célébrer de leur vivant. C’est une manière de dire à la jeunesse africaine que la réussite n’est pas qu’au-delà des mers, qu’elle est aussi possible ici, chez nous. »
Il a rappelé que le CISA s’est donné pour mission d’exalter l’excellence africaine, non pas comme un luxe, mais comme une nécessité pour inspirer ceux qui doutent encore.
« En honorant ceux qui sont des modèles, nous envoyons un message puissant à ceux qui pensent que l’eldorado est ailleurs. Ce que M. AYIVI a bâti ici est la preuve que l’on peut réussir, avec intégrité, sur notre continent. »
La cérémonie a été ponctuée de moments forts, dont celui où les notes de la chanson « Il faut dire, je t’aime à tous ceux qu’on aime » ont envahi l’espace, comme une caresse musicale sur des décennies d’engagement. Les regards se sont croisés, les souvenirs ont affleuré, et les émotions, longtemps contenues, ont fini par jaillir.
Ce 13 juin n’aura donc pas seulement marqué un anniversaire. Il aura cristallisé une vérité : Folly Démanya AYIVI n’a pas seulement dirigé La Semeuse. Il a incarné un idéal. Un modèle de leadership, une source d’inspiration pour les jeunes, un repère dans un monde en quête de repères.
Et tandis que les projecteurs s’éteignent, l’héritage, lui, continue de briller. Les graines semées il y a 50 ans n’ont pas fini de germer.
